Contrats incompréhensibles, salaires trop bas... Une filiale du groupe français de BTP Vinci a été convoquée par la justice de Nanterre dans le cadre d’une enquête sur les conditions de travail difficiles sur des chantiers au Qatar.
C’est dans un communiqué que le groupe français de BTP Vinci a confirmé, ce lundi 7 novembre, la convocation de sa filiale par la justice française, en vue d’une éventuelle mise en examen. Entre salaires trop bas, contrats incompréhensibles et conditions de travail très difficile, Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) est soupçonnée d’esclavage moderne, relaye le site Francetvinfo.fr.
Comme le rapporte la même source, c’est l’ONG Sherpa, une organisation qui lutte contre les crimes économiques, un comité contre l’esclavage moderne (CCEM) et des ex-ouvriers locaux qui ont déposé une plainte en 2019. Ces employés travaillaient à la construction d’une nouvelle ligne de métro à Doha dans l’optique du Mondial-2022. Selon une plainte consultée par l’AFP, Vinci est accusé notamment de "réduction en servitude, traite des êtres humains, travail incompatible avec la dignité humaine, mise en danger délibérée, blessures involontaires et recel". Convoquée par le procureur de Nanterre, l’entreprise française nie catégoriquement ces accusations.
Sources : Francetvinfo.fr - Francebleu.fr - Nouvelobs.com