Après des années de tensions et de tentatives de dialogue, les relations entre les États-Unis et la Corée du Nord s’enveniment à nouveau. Une déclaration du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a mis le feu aux poudres. La réaction du régime nord-coréen ne s’est pas fait attendre.
Le régime de Kim Jong Un a vivement réagi à une récente déclaration du secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui a qualifié la Corée du Nord d’"État voyou". D’après un porte-parole du ministère des Affaires étrangères nord-coréen, cité par l’agence KCNA, il s’agit d’une tentative de ternir l’image du pays. La Corée "ne tolérera jamais aucune provocation".
Pyongyang a dénoncé une "grave provocation politique" et compte réagir avec fermeté. "Nous prendrons de vigoureuses contre-mesures pour répondre à ces provocations, comme d’habitude", selon le communiqué. Cette escalade de tensions pourrait raviver les inquiétudes sur la sécurité internationale et la stabilité régionale.
Pendant ce temps, la Corée du Nord ne compte pas reculer sur son programme nucléaire, malgré l’isolement et les lourdes sanctions internationales. Pyongyang refuse tout compromis.
Donald Trump avait tenté d’apaiser les tensions en négociant directement avec Kim Jong Un par le passé, mais les discussions avaient échoué, notamment lors du sommet de Hanoï en 2019. Aujourd’hui, Pyongyang campe sur ses positions : son programme nucléaire se poursuivrait "indéfiniment", quels que soient les avertissements de Washington.
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