L’armée israélienne a annoncé, ce mardi, avoir riposté à des tirs de roquettes en menant 130 frappes dans la bande de Gaza et avoir tué 15 membres des groupes armés palestiniens.
Après plusieurs jours de heurts entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes, Jérusalem est en proie à une flambée de violences au cours des dernières heures.
Les heurts entre Palestiniens et la police israélienne, qui ont débuté vendredi soir sur l’esplanade des Mosquées, ont fait plus de 200 blessés. Samedi soir, de nouveaux affrontements entre policiers israéliens et des manifestants palestiniens ont fait 90 blessés, rappelle Francetvinfo.fr. Ces violences ont éclaté à l’occasion de la fin du Ramadan et elles sont en partie en lien avec la menace d’expulsion de familles palestiniennes dans Jérusalem-Est (territoires occupés).
Les violences survenues dans la Ville Sainte ne laissaient pas la communauté internationale indifférente. L’ONU, l’UE, la Russie et les Etats-Unis ont fait part de leur préoccupation tout en appelant à la désescalade des violences.
Dès lundi matin, des heurts ont de nouveau éclaté entre Palestiniens et policiers israéliens sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. Le Hamas a alors décidé, lundi, de tirer des dizaines de roquettes depuis la bande de Gaza. Une attaque qui a fait monter d’un cran la tension au Proche-Orient. Israël n’a pas tardé à riposter en menant 130 frappes. A l’issue de cette attaque, le Hamas déplore le décès de 20 Palestiniens contre 15 morts selon des responsables en Israël.
La France a réagi en mettant en garde contre une "escalade de grande ampleur" tandis que Washington a pointé du doigt une "escalade inacceptable", rapporte LCI.
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