Deux semaines après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, un premier retrait israélien a été constaté au sud du Liban. L’armée libanaise prend le relais dans les zones évacuées.
Les forces israéliennes ont commencé à se retirer du Liban mercredi, deux semaines après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah. Israël a retiré ses troupes de Khiam (sud), et ces dernières ont été remplacées par l’armée libanaise. "Conformément aux termes du cessez-le-feu et en coordination avec les États-Unis, les soldats des forces armées libanaises sont en train d’être déployés dans la zone" en même temps que les Casques bleus de la Force de maintien de la paix de l’ONU (Finul), a indiqué l’armée. Elle a affirmé avoir "achevé (sa) mission" dans la zone.
Le déploiement des forces armées libanaises est soutenu par les Casques bleus de la Force de maintien de la paix de l’ONU et les États-Unis. D’après le général Erik Kurilla, chef du Commandement central américain, ce retrait est un "premier pas important" vers une cessation durable des hostilités.
L’accord de trêve du 27 novembre interrompt un conflit sanglant qui a causé la mort de près de 4 000 personnes au Liban. Les bastions du Hezbollah, pro-iranien, ont été particulièrement touchés, aggravant les tensions. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a salué les efforts de l’armée pour ramener la stabilité dans ces zones dévastées. Comme l’indique Le Figaro, cet accord prévoit un retrait complet de l’armée israélienne sous 60 jours, permettant aux populations de la région d’envisager un retour à la normale.