Le nord de la Thaïlande est touché par un épisode sévère de pollution atmosphérique, qui représente une menace pour la santé de centaines de milliers de personnes. De ce fait, la population est invitée à travailler à distance.
Depuis le début de l’année, plus de 1,3 million de personnes sont tombées malades en Thaïlande en raison de la pollution atmosphérique, ont fait savoir les autorités sanitaires du royaume début mars. Un nouvel épisode sévère de pollution de l’air menacerait actuellement la santé de centaines de milliers de personnes dans le nord du pays.
Ce matin, Chiang Mai a, par exemple, affiché un taux de particules fines (PM 2,5) de 300 par mètre cube, selon IQAir, qui surveille la qualité de l’air. C’est plus de 60 fois le seuil maximum fixé par l’OMS. Cette dernière a d’ailleurs placé cette ville touristique de la Thaïlande au sommet de son classement des villes les plus polluées au monde.
Face à cette situation, qui est "due à plusieurs incendies et aux brûlages agricoles saisonniers", les autorités locales ont lancé ce vendredi un appel au télétravail. Le gouverneur de la province de Chiang Mai, Nirat Pongsittitavorn, a émis cette recommandation "pour se protéger et réduire l’impact sur la santé".