Sous l’ordre du président des Philippines, Rodrigo Duterte, le ministre des Affaires étrangères va officiellement notifier les États-Unis de la résiliation de l’accord relatif à la présence de leurs troupes sur le sol philippin.
Rodrigo Duterte a ordonné, ce mardi 11 février, son ministre des Affaires étrangères de prévenir les États-Unis de la rupture définitive de l’accord sur la présence de forces armées américaines aux Philippines, relate Sputniknews.
La décision du président philippin survient après qu’un de ses proches alliés s’était vu refuser son visa américain à cause d’un souci lié à la lutte contre la drogue, menée par le chef de l’État. D’ailleurs, Rodrigo Duterte a ouvertement désapprouvé l’alliance militaire entre son pays et les États-Unis, rapporte Reuters.
"Il est temps que nous comptions sur nous-mêmes, nous allons renforcer notre propre défense et nous ne compterons sur aucun autre pays", a déclaré le porte-parole de Duterte, Salvador Panelo, lors d’un point de presse.
L’accord entre les deux pays accordait un statut juridique particulier aux forces armées américaines. Ils étaient en rotation aux Philippines pour une assistance humanitaire et des exercices militaires, relate Sputniknews.
Le Traité de défense mutuelle entre les États-Unis et la République des Philippines, signé en 1951 entre les deux pays, prévoit en outre l’entraide en cas d’attaque armée.
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