Le dimanche 04 juillet, un avion militaire, avec 96 passagers à bord, s’est écrasé dans le sud des Philippines alors que l’appareil essayait d’atterrir tentait d’atterrir sur l’île de Jolo, dans la province de Sulu.
Le porte-parole de l’armée philippine, le général Edgard Arevalo, a révélé que cinquante personnes, dont 47 militaires et 3 civils, ont perdu la vie quand l’avion a dérapé et a pris feu. Comme le rapportent 20 Minutes et d’autres médias français, 53 personnes ont été blessées, majoritairement des militaires. Par contre, pas d’informations quant aux pilotes s’ils sont en vie ou non.
"Les secours sont sur place, nous prions pour que nous puissions sauver d’autres vies", a continué de son côté le général Cirilito Sobejana. Par ailleurs, un responsable local affirme que les trois civils, tués au sol, travaillaient dans une carrière à proximité du lieu de l’accident.
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L’Île de Jolo est le bastion d’Abou Sayyaf. Il s’agit d’une organisation qui est considérée comme terroriste par Washington. Elle s’est scindée en plusieurs factions et certaines ont même prêté allégeance au groupe Etat islamique.
Abou Sayyaf est derrière les attentats les plus meurtriers dans l’archipel et il s’est également spécialisé dans les enlèvements de touristes étrangers et missionnaires religieux. Selon Edgard Arevalo, l’armée avait sécurisé le périmètre du lieu du crash s’assurer que les rebelles ne viennent pas troubler les recherches. Il a précisé : "nous avons des personnes au sol pour nous assurer de l’intégrité des indices qui vont être récupérés, en particulier de l’enregistreur de vol".
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