La fermeture des écoles et bâtiments publics en Iran se poursuit pour le troisième jour consécutif ce mardi dans un contexte de pénurie énergétique.
Les écoles, universités et administrations publiques resteront fermées ce mardi à Téhéran, pour le troisième jour consécutif. Cette mesure a été prise en raison de pénuries énergétiques aggravées par une vague de froid. Selon la télévision d’État iranienne, cette situation entraîne une hausse significative de la consommation de gaz pour le chauffage, alors que les températures devraient descendre jusqu’à -3°C dans la capitale. L’Iran possède des réserves énergétiques parmi les plus importantes au monde, mais le réseau électrique peine à répondre à la demande croissante. Le manque d’investissements dans les infrastructures, lié aux sanctions internationales, fragilise encore davantage l’approvisionnement énergétique du pays, rapporte Le Figaro.
Plusieurs centrales électriques ont été fermées, notamment dans les provinces de Golestan (nord) et de Lorestan (centre), par manque de gaz pour leur fonctionnement. Des régions comme Kermanshah, Ardabil, Mazandaran et Ispahan sont également touchées par ces fermetures, alors que les températures chutent jusqu’à -5°C dans le nord de l’Iran. Au total, plus de la moitié des 31 provinces du pays subissent des mesures restrictives pour gérer la consommation énergétique. Face à l’exaspération croissante des Iraniens, le président Massoud Pezeshkian a présenté des excuses publiques ce lundi pour les coupures d’électricité répétées et la gestion difficile de la crise énergétique. La compagnie iranienne de gaz indique que la consommation a bondi de 18% par rapport à la même période l’année dernière, aggravant la pression sur le réseau.