La Chine, premier pollueur mondial, est pointée du doigt par la Cop26 en cours à Glasgow (Écosse) à cause de l’absence de son président Xi Jinping.
Après New Delhi, c’est la capitale chinoise qui est fortement polluée en pleine conférence COP26 sur le changement climatique. En effet, Pékin est couverte par un épais brouillard ce vendredi. Ce qui réduit la visibilité à 200 m par endroits, selon la météo chinoise. Dans la foulée, des sections d’autoroutes à destination des grandes villes du pays sont fermées. Les cours de sport ainsi que toutes les activités de plein air ont été également suspendus dans les écoles de la capitale de la Chine. La présence des particules fines est estimée à environ 220, soit un niveau "très malsain" selon l’ambassade des États-Unis, alors que le seuil maximal imposé par l’OMS est de 15.
Cette forte pollution atmosphérique a été enregistrée au moment où la Chine augmente sa production de charbon en pleine conférence COP26 sur le changement climatique. Le pays continent, qui dépend à 60 % de la houille pour sa production d’électricité, est confronté ces derniers mois à des coupures de courant. Ce qui explique cette hausse de l’extraction de charbon à un million de tonnes par jour. Le vaste pays d’Asie, premier pollueur mondial, est sous le feu des critiques à la réunion internationale en cours à Glasgow, rapporte Le Parisien. Et pour cause, son président Xi Jinping ne s’est pas présenté à la conférence.
La pollution atmosphérique a nettement baissé ces dernières années à Pékin. La capitale chinoise sera l’hôte des Jeux olympiques d’hiver en février prochain. Mais avec l’arrivée du froid cette année, les ménages ont commencé à allumer le chauffage progressivement dans les régions du nord du pays. Ce qui a accentué la pollution.
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