Illustration - Fareed Khan/AP/SIPA
Un tiers du territoire pakistanais s’est retrouvé sous les eaux après les pires pluies de mousson qui se sont abattues dans le pays. Une famille avec un bébé d’environ 10 jours a dû quitter sa maison, où la boue d’une rivière en crue arrive jusqu’aux chevilles.
Les pluies de mousson s’abattent généralement entre juin et septembre au Pakistan, mais cette année, elles sont particulièrement virulentes. Les fortes précipitations ont emporté près d’un million de maisons et détruit des terres agricoles. Ce sont les pires pluies de mousson qu’a connues le pays depuis trois décennies. Plus d’un millier de personnes sont mortes dans ces inondations dévastatrices.
Hajira Bibi, une mère de famille, a récemment mis au monde son enfant. Mais comme leur maison est cernée par la boue d’une rivière en crue, ils ont dû se réfugier temporairement sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute. "Je l’ai emmenée sur l’autoroute quand elle n’avait que quatre jours…", relate la jeune maman, selon les propos rapportés par Le Figaro.
Le nourrisson a été mis à l’abri dans une tente fournie par les services de secours. Dans la journée, Hajira Bibi va et vient entre la tente et leur maison. La mère de famille a affirmé qu’à un moment donné, son enfant était tombé malade. "Ses yeux étaient douloureux, elle avait aussi de la fièvre". Elle espère qu’un médecin vient les voir.