Lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 251 personnes ont été enlevées par le Hamas. Au total, 97 d’entre elles sont toujours retenues à Gaza, dont 33 déclarées mortes par l’armée.
Lundi 2 septembre, une importante grève générale a débuté pour contraindre le gouvernement à trouver un accord avec le Hamas pour libérer les otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Sur les 251 personnes enlevées, 97 sont toujours retenues, dont 33 déclarées mortes par l’armée.
Le ministère palestinien de la Santé a de son côté indiqué que les représailles israéliennes ont provoqué la mort de 40 000 personnes.
A noter qu’aucun accord n’a été trouvé entre les deux protagonistes lors des dernières négociations organisées par les Etats-Unis, l’Egypte et le Qatar.
Les corps sans vie de six otages ont été retrouvés ce week-end dans la bande de Gaza. Ils ont été tués à bout portant. La société israélienne s’est ainsi mobilisée pour faire cesser "cet abandon des otages".
Face à cette situation, d’importantes manifestations ont été organisées dimanche 1er septembre avec des centaines de milliers de personnes rassemblées à Tel-Aviv. Et Arnon Bar-David, chef de la Histadrout, principale confédération syndicale en Israël, a annoncé le début d’une grève générale à partir de ce lundi. "A 8 heures, l’aéroport sera fermé, les décollages et les atterrissages cesseront", a précisé la centrale syndicale dans un communiqué.
Le Forum des familles des otages et des disparus, association aussi connue sous le nom "Bring them home now" (ramenez-les à la maison) soutient cet appel à la grève. Des manifestations sont aussi prévues dans plusieurs villes du pays dès 7 heures, a-t-elle annoncé. "Il s’agit de faire pression sur le gouvernement pour lui dire : ’dès maintenant, signez un accord’", a souligné Benjamin Petrover, correspondant d’I24 News à Paris au micro de BFMTV. Selon ses dires, c’est une journée noire qui s’annonce.
D’après CNN, Benjamin Netanyahu est "préoccupé" par cette mobilisation de la société israélienne.
Le Premier ministre israélien a signifié dimanche que l’espoir d’un accord s’est une nouvelle fois éloigné. "Celui qui tue des otages ne veut pas d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens", a-t-il martelé.
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