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Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), plus de 800 civils alaouites ont été tués par les forces de sécurité et des groupes affiliés. "Ces tueries doivent cesser immédiatement", a déclaré l’ONU.
Depuis une semaine, opposent les forces de sécurité syriennes à des partisans du président déchu Bachar al-Assad. Dimanche 9 mars, l’OSDH a fait état de plusieurs centaines de civils alaouites tués, rapporte Libération.
Face à ces violences meurtrières, les Nations unies ont réagi dans un communiqué. "Les tueries de civils en Syrie doivent cesser immédiatement", a déclaré Volker Türk, Haut-Commissaire de l’ONU. L’organisation internationale a affirmé avoir reçu des rapports "extrêmement inquiétants" signalant l’assassinat de familles entières dans le nord-ouest de la Syrie depuis jeudi.
De son côté, Washington a appelé les autorités syriennes à poursuivre "les auteurs des attaques".
La Syrie est en proie à une flambée de violence sans précédent depuis la chute de Bachar al-Assad.
Face à cette situation, le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les "exactions" ayant visé des civils dans l’ouest du pays. Il a également lancé un appel à l’unité nationale et à la paix civile. Dans une vidéo, diffusée par l’agence de presse officielle syrienne Sana, il a promis que son gouvernement demanderait "des comptes, fermement et sans indulgence, à toute personne impliquée dans l’effusion de sang des civils (...) ou ayant outrepassé les pouvoirs de l’Etat".
Pour rappel, une attaque sanglante a déclenché des affrontements à Jablé, près de Lattaquié, ancien bastion du régime et berceau de la communauté alaouite, dont est issu le clan Assad.
D’après l’OSDH, "830 civils alaouites ont été tués depuis jeudi dans les régions côtières et les montagnes de Lattaquié par les forces de sécurité et des groupes affiliés". Elle a précisé que cela porte le bilan total de ces violences s’élève à 1 311 morts, dont 481 membres des forces de sécurité et combattants loyaux au clan Assad.
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