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Une réunion spéciale sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine" sera organisée jeudi 12 mai. La Russie ne participera pas à cette session extraordinaire.
Depuis le 24 février, la Russie mène une offensive en Ukraine qui a provoqué la mort de nombreuses personnes et le déplacement des millions de réfugiés.
L’objectif affiché par les autorités russes est de "dénazifier et démilitariser" son voisin ukrainien. Après cette invasion, une série de sanctions a été prise à l’encontre de Moscou qui a été exclue du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Le Conseil des droits de l’homme va organiser jeudi une session extraordinaire sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine" à la demande de Kiev, rapporte le journal Le Figaro.
Le pays est soutenu par 15 autres Etats membres du Conseil, dont la France, la Gambie, le Japon, le Mexique, les Etats-Unis ou encore la Pologne, et par plus de 35 pays observateurs comme la Bulgarie, la Hongrie, la Suisse et la Turquie. Il s’agit de la première réunion consacrée à ce sujet depuis la suspension de la Russie de la plus haute instance internationale en matière des droits de l’homme.
Mardi 10 mai, la Russie a annoncé qu’elle ne va pas participer à cette réunion spéciale. "La délégation russe ne va pas légitimer par sa présence ce nouveau show politique organisé sous forme d’une session extraordinaire", a souligné dans un communiqué Maria Zakharova.
La porte-parole de la diplomatie russe a indiqué que malheureusement, leurs arguments et éclaircissements sur les vrais objectifs de cette opération militaire spéciale et la situation réelle sur le terrain sont totalement ignorés. Selon ses dires, il est évident qu’ils ne seront pas entendus cette fois non plus, et que cette réunion est une nouvelle démarche antirusse de l’"Occident collectif".
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