Jean-Francois Badias/AP/SIPA
Respirer un air sain devrait être une évidence. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une réalité bien différente : la quasi-totalité de la population mondiale est exposée à un air de mauvaise qualité.
Selon l’OMS, 99 % des habitants de la planète respirent un air qui ne respecte pas ses normes strictes. La pollution atmosphérique, composée de gaz toxiques et de particules invisibles, est responsable de près de 7 millions de décès prématurés chaque année.
Dans certaines grandes villes comme New Delhi, Dhaka, Bangkok ou Jakarta, la pollution semble inévitable. Le smog y recouvre régulièrement le ciel.
Les polluants proviennent en grande partie de la combustion de matières fossiles. Charbon, gaz naturel, diesel ou essence sont utilisés pour produire de l’électricité et alimenter les transports. L’agriculture, les feux de forêt et la déforestation contribuent aussi à la dégradation de l’air.
Parmi les substances les plus dangereuses figurent les particules fines en suspension. Celles appelées PM 2,5, de moins de 2,5 microns de diamètre, peuvent pénétrer profondément dans les poumons. Elles proviennent principalement des carburants brûlés. Les PM 10, plus grosses, sont souvent issues de l’érosion, de l’agriculture ou de l’exploitation minière.
Plus de 6 000 villes dans 117 pays surveillent aujourd’hui la qualité de l’air. Certaines applications météo affichent ces données, mais leur interprétation reste complexe.
Les seuils de pollution diffèrent selon les régions. En Inde, la limite quotidienne de PM 2,5 est plus d’une fois et demie supérieure à celle de la Thaïlande et quatre fois plus élevée que la norme de l’OMS.
Source : Fr.news.yahoo.com