Dans une déclaration faite au quotidien Hurriyet, mardi 15 octobre, le président Recep Tayyip Erdogan a indiqué que la Turquie ne pourra "jamais déclarer de cessez-le-feu" en Syrie, tant qu’elle n’a pas atteint ses objectifs.
De violents affrontements font rage dans le nord de la Syrie en raison de l’offensive lancée par Recep Tayyip Erdogan. Elle aurait déjà tué, côté syrien, 70 civils et 135 combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), selon le rapport de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, relayé par Franceinfo. L’OSDH a également enregistré 20 civils morts en Turquie, dans des tirs de roquettes en provenance de la Syrie. Quelque 120 combattants pro-turcs ont également perdu la vie. Ankara a, de son côté, noté cinq soldats turcs décédés.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, voudrait arrêter les troupes turques engagées dans cette opération militaire. Il a annoncé, mardi, qu’il allait dépêcher le vice-président et le chef de la diplomatie américaine en Turquie pour négocier un "cessez-le-feu" dans le nord de la Syrie. Mais le dirigeant du pays a catégoriquement écarté cette proposition d’intervention américaine.
Devant des journalistes dans l’avion qui le ramenait d’Azerbaïdjan, Recep Tayyip Erdogan a déclaré : "Ils nous disent de déclarer un cessez-le-feu. Nous ne pourrons jamais déclarer un cessez-le-feu", selon les propos rapportés par Ouest-France. Cette offensive lancée en Syrie le 9 octobre, vise à éloigner de sa frontière la milice des Unités de protection du peuple (YPG). Le président de la Turquie a prévenu : "Nous allons poursuivre notre lutte (...) jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints".
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