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Lors d’un entretien avec son homologue iranien, samedi 6 juillet, le président de la République française, a exprimé son inquiétude sur l’affaiblissement de l’accord nucléaire de 2015. Les deux hommes se sont entendus pour éviter une aggravation de la crise autour du programme nucléaire iranien.
Emmanuel Macron et Hassan Rohani ont eu un entretien téléphonique samedi, durant lequel le chef d’Etat français a fait part de sa "forte préoccupation face au risque d’affaiblissement de l’accord nucléaire" iranien à son homologue. Il s’inquiète notamment sur les conséquences que cela pourrait avoir, a affirmé l’Elysée.
Dans un communiqué, la présidence française a indiqué qu’Emmanuel Macron et Hassan Rohani se sont donné un délai courant jusqu’au 15 juillet pour "explorer (…) les conditions d’une reprise du dialogue entre toutes les parties". Le président français poursuivra alors "ses consultations, avec les autorités iraniennes et les partenaires internationaux concernés" la semaine prochaine pour amorcer la "désescalade" des tensions relatives au nucléaire iranien entre Téhéran et Washington.
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Le 8 mai, un an après le retrait de Washington du pacte de Vienne 2015 et le rétablissement de sanctions contre Téhéran, ce dernier avait fait part de son intention d’interrompre les restrictions que son pays avait signées sur ses acquisitions en uranium. Hassan Rohani a déclaré mercredi 3 juillet qu’il mettrait à exécution sa menace d’enrichir l’uranium à un degré prohibé par l’accord international sur son programme nucléaire.
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