Le chef de la diplomatie irakienne Fouad Hussein a appelé l’Iran et les Etats-Unis à entamer des négociations directes au sujet du nucléaire.
Les négociations pour sauver l’accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015 ont repris fin novembre à Vienne.
Comme le rapporte Le Figaro, ces pourparlers ont pour but de faire revenir les Etats-Unis dans le pacte, car ils l’avaient quitté en 2018, rétablissant ainsi des sanctions contre l’Iran. Pourtant, les deux pays participent aux négociations de manière indirecte.
Jeudi 23 décembre, le chef de la diplomatie irakienne Fouad Hussein a ainsi, appelé Téhéran et Washington à entamer des négociations directes concernant ce dossier sur le nucléaire.
"Nous appelons (...) à des négociations directes entre les deux parties. L’intérêt de l’Irak, c’est d’aider les deux parties à dialoguer autour d’une table", a-t-il affirmé. Il a lancé cet appel lors d’une conférence de presse commune avec son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. "On l’a proposé aux Américains et nous avons fait cette proposition aux Iraniens", a-t-il renchéri en précisant que les négociations avec la partie américaine se faisaient "via l’émissaire européen".
Le chef de la diplomatie irakienne a, par ailleurs, réitéré que le temps est venu pour des négociations directes entre les deux pays, non seulement autour du projet nucléaire, mais aussi concernant les sanctions.
Selon ses dires, la tension entre eux impacte directement la situation politique et sécuritaire en Irak. Une détente entre eux peut avoir un "effet positif" sur plusieurs plans : politique, économique et sécuritaire.
Jusqu’ici, son homologue iranien n’a pas répondu directement à l’appel de Fouad Hussein. Ce dernier a indiqué vouloir aboutir à un accord dans le bon sens, en espérant que les différentes parties entament les négociations avec (…) la même bonne volonté. D’après le journal, les discussions de Vienne doivent reprendre lundi après une interruption de dix jours.
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