Nucléaire en Corée du Nord : le réacteur de Yongbyon aurait été redémarré

LINFO.RE – créé le 30.08.2021 à 15h38 – mis à jour le 30.08.2021 à 15h38 - La rédaction

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Dans son rapport annuel, l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) a indiqué découvrir des signes de fonctionnement du réacteur nucléaire de Yongbyon en Corée du Nord.

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Une surveillance par imagerie satellite

Comme le rapporte Ouest France, la Corée du Nord semble avoir redémarré le réacteur de Yongbyon, qui aurait produit du plutonium pour des armes nucléaires.
Cette information a été révélée dans le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) du vendredi. Les inspecteurs réalisent une surveillance en grande partie par imagerie satellite, après avoir été expulsés du site par Pyongyang en 2009.

Des signes de fonctionnements

Dans ce document, l’AIEA précise que des signes de fonctionnement du réacteur de 5 mégas watts, ont été remarqués pour la première fois depuis fin 2018. Le réacteur nucléaire semble pourtant, avoir été à l’arrêt entre décembre 2018 et juillet 2021, selon le Wall Street Journal.
En juin, cette agence a évoqué des signes de possibles travaux du laboratoire radio chimique du complexe de Yongbong pour séparer le plutonium du combustible usagé. Cela pourrait être utilisé dans des armes nucléaires.
Le rapport a par ailleurs, précisé que depuis début juillet, il y a des signes compatibles avec le fonctionnement du réacteur, dont le déversement d’eau de refroidissement.

Une situation préoccupante

Dans ce document, l’AIEA indique aussi que cette situation, liée à un éventuel fonctionnement du réacteur et du laboratoire radio chimique est très préoccupante.
Elle a aussi cité des signes d’extraction et de concentration dans une mine et usine d’uranium à Pyongsan, ainsi que d’activité dans une usine d’enrichissement présumée à Kangson.
Le journal note que Kim Jong-un a proposé de démanteler Yongbyon en échange d’un allègement des sanctions. Cette décision a été évoquée lors d’un sommet du dirigeant nord-coréen avec Donald Trump en 2019. Mais ce dernier n’a pas accepté cet accord, jugeant que le démantèlement du réacteur n’était pas suffisant pour justifier la levée de sanctions.