Quatre personnes ont été forcées de parader avec des menottes dans les rues de Jingxi (sud de la Chine). Elles sont accusées d’avoir enfreint aux règles sanitaires, liées au coronavirus.
Plusieurs médias de Jingxi (sud de la Chine) rapportent un fait se produisant mardi dans cette localité. Quatre individus ont été contraints de parader dans les rues, équipés de combinaisons intégrales et menottés.
Selon LCI, ils sont accusés d’avoir mis en péril les règles sanitaires, liées au coronavirus. Plus précisément, ces personnes auraient fait passer des migrants en Chine malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie.
Chaque suspect, portant une pancarte avec son nom et sa photo, était escorté par deux policiers, également en combinaison blanche. Le défilé a servi "d’avertissement", ont salué Les Nouvelles du Guangxi. En revanche, Les Nouvelles de Pékin ont dénoncé une "grave atteinte à l’esprit de l’Etat de droit".
Face à la propagation du coronavirus, l’humiliation publique, interdite en Chine depuis 2010, a été réinstaurée et fait partie des mesures disciplinaires, annoncées en août par le gouvernement local. Cette décision a été prise pour punir ceux qui enfreignent les règles sanitaires.
Cette pratique tend à refaire surface ces derniers mois. Effectivement, deux détenus en combinaison intégrale, encadrés par des policiers, ont été présents à un rassemblement en novembre. Un fonctionnaire a alors lu en public les infractions qui leur étaient reprochées. Des suspects, accusés de contrebande et de trafic d’êtres humains, ont également été exposés à Jingxi, d’après des documents des autorités locales du Guangxi.
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’Cultural Revolution-style epidemic prevention’ seen imposed in Guangxi Provincehttps://t.co/DAh3xiHBu6 pic.twitter.com/WfzOAIl02w
— Taiwan News (@TaiwanNews886) December 29, 2021