Cette mesure de révocation fait suite à l’arrestation de Carlos Ghosn, président du conseil d’administration de Nissan, ex-PDG de Nissan et PDG du groupe Renault, au Japon pour des soupçons de fraude.
La nouvelle a été révélée par la chaîne de télévision publique japonaise NHK citant des sources informées. Le conseil d’administration du géant nippon de l’automobile Nissan a révoqué Carlos Ghosn de son poste de président du groupe. Le vote unanime a eu lieu jeudi soir par six hommes et une femme. Il intervient donc deux jours après l’interpellation à Tokyo du numéro un mondial de l’automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors pour des malversations présumées, soulignent les mêmes sources.
Carlos Ghosn, l’homme d’affaires libano-brésilo-français est accusé de complicité pour dissimulation de revenus. Il aurait 5 fois minimisé sa rétribution entre juin 2011 et juin 2015. Le montant déclaré aux services financiers était alors de 4,9 milliards de yens (environ 37 millions d’euros) au lieu de près de 10 milliards de yens. "Ce type de déclaration mensongère constitue une des fautes les plus graves au regard de la législation imposée aux entreprises cotées", a déclaré Shin Kukimoto, procureur adjoint de Tokyo sur le récit du Figaro.
Selon des médias locaux repris par sputniknews.com, le chef de la direction de l’entreprise Hiroto Saikawa pourrait être nommé temporairement ou de façon permanente à la tête du conseil d’administration de Nissan.
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