Lundi 18 novembre, la qualité de l’air à New Delhi, capitale de l’Inde, dépasse de plus de 60 fois les limites maximales recommandées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’après les données rapportées par IQAir.
La pollution de l’air à New Delhi atteint un niveau critique, dépassant plus de 60 fois les recommandations de l’OMS, selon IQAir. À chaque période hivernale en Inde, la capitale subit des pics liés au trafic, aux fumées industrielles et aux brûlis agricoles saisonniers. Dimanche soir, les autorités ont activé le niveau 4 d’alerte pour limiter la détérioration de l’air. Les écoles ont basculé en enseignement à distance, sauf pour deux niveaux de lycée. Les particules fines PM 2,5, très nocives pour la santé, restent 39 fois supérieures aux seuils recommandés, rapportent les médias français comme Le Figaro.
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New Delhi s’était réveillé avec un épais smog gris. Ce phénomène annuel place la capitale et son aire métropolitaine parmi les villes les plus polluées au monde durant l’hiver. Les écoles primaires avaient déjà basculé en cours à distance depuis la semaine dernière, et des mesures supplémentaires, comme des restrictions sur les chantiers et camions diesel, ont été instaurées. L’air pollué menace particulièrement les enfants, les personnes âgées et les malades, alors que beaucoup n’ont ni purificateur ni logement hermétique. La météo, avec ses basses températures et vents faibles, aggrave encore la situation.
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