En l’espace d’un quart d’heure, un homme de 54 ans a appelé le Samu à trois reprises. Le patient a, par la suite, succombé à une crise cardiaque.
Ce drame est survenu le 6 novembre dernier quand un homme de 54 ans a perdu la vie peu avant l’arrivée des secours. Ce résident de Dombasle-sur-Meurthe, situé à une quinzaine de kilomètres de Nancy, a pourtant appelé à l’aide par le biais de son amie. Cette dernière, qui n’est pas véhiculée, a décidé d’appeler les pompiers.
Ces derniers ont ensuite transmis trois appels au Samu, qui, à chaque fois n’a pas donné suite aux appels à l’aide. Cette affaire rappelle le décès de Naomi Musenga qui a été "moquée" au téléphone par une opératrice de Samu de Strasbourg, en 2018.
Avant d’appeler les secours, ce patient a d’abord contacté son médecin traitant, quand il a ressenti des fortes douleurs à la poitrine et ne pouvait pas bouger une jambe, rapporte Sputniknews.com. Le praticien lui a alors recommandé d’appeler le Samu.
Lors du premier appel, l’opérateur aurait expliqué à l’amie du patient qu’il s’agissait d’une simple grippe et qu’il fallait plutôt contacter le médecin traitant et non les urgences. Au troisième appel, quand son amie a commencé à hausser le ton, trois pompiers se sont déplacés. Peu de temps après leur arrivée, le quinquagénaire a fait une crise cardiaque et a fini par y succomber en dépit des tentatives de réanimation.
Selon l’Est Républicain, le Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy a annoncé l’ouverture d’une enquête interne liée à l’Agence régionale de santé (ARS), Une enquête qui permettra d’analyser les conditions de prise en charge du patient, a aussi indiqué le CHRU.
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