A la suite des attaques de deux installations pétrolières du géant Aramco, la compagnie nationale saoudienne d’hydrocarbures, samedi 14 septembre, la France a exprimé sa solidarité avec l’Arabie Saoudite.
Samedi dernier, les rebelles yéménites Houthis ont mené des attaques de drone contre deux sites pétroliers stratégiques en Arabie Saoudite. Ce sont des installations de la compagnie pétrolière Aramco dans les provinces saoudiennes d’Abkaïk et Khouraïs, à un millier de kilomètres de Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée par les Houthis depuis cinq ans.
Cet incident a provoqué l’interruption de près de la moitié de la production saoudienne (5,7 millions de barils par jour), soit 5% de l’approvisionnement quotidien mondial du pétrole, selon le ministre de l’Énergie, le prince Abdoulaziz ben Salmane, cité samedi par l’agence officielle SPA.
Sans évoquer l’Iran, auquel les Etats-Unis ont imputé ces attaques, la France a exprimé sa solidarité avec l’Arabie Saoudite, rapportent plusieurs médias. Le Quai d’Orsay a condamné ces attaques contre le plus grand site mondial de transformation de brut dans un communiqué. Il estime qu’elles ne font "qu’aggraver les tensions et les risques de conflit dans la région". Pour Paris, elles doivent "impérativement cesser".
D’après France 24, des officiels saoudiens ont affirmé que la production de pétrole reviendrait à des niveaux normaux à partir de ce lundi 16 septembre. L’agence saoudienne a indiqué, dimanche, que la compagnie pétrolière Aramco devrait prochainement fournir des informations sur l’évolution de la situation.
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