La frappe américaine qui a tué le général iranien Qassem Soleimani, à Bagdad, vendredi, a provoqué la colère de l’Iran et de ses alliés qui promettent de venger cette perte.
Le puissant général Qassem Soleimani est tué dans une attaque américaine à Bagdad, vendredi 3 décembre. Un raid, mené sur l’ordre de Donald Trump selon le Pentagone, a été lancé contre un convoi iranien à l’aéroport de Bagdad. Le général, chef des Gardiens de la révolution et son lieutenant, le milicien Abou Mehdi Al Mouhandis ont été tués dans cette frappe américaine.
L’ayatollah Khamenei, le guide spirituel iranien, a réagi à cette attaque meurtrière sur Twitter en écrivant : "Le martyr est la récompense de son inlassable travail durant toutes ces années". Il a aussi indiqué qu’une "vengeance implacable attend les criminels qui ont empli leurs mains de son sang et de celui des autres martyrs".
De son côté, le Premier ministre irakien, Adel Abdel-Mehdi, a souligné dans un communiqué que l’assassinat du général occupant un poste officiel est "une agression contre l’Irak, son État, son gouvernement et son peuple".
Le président iranien Hassan Rohani, quant à lui, a promis que la grande nation d’Iran et les autres nations libres de la région "prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre".
Par ailleurs, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a noté dans un communiqué qu’ : "Apporter le juste châtiment aux assassins criminels (...) sera la responsabilité et la tâche de tous les résistants et combattants à travers le monde", rapporte Le Figaro.