Le vendredi 08 octobre, 18 étudiants et un universitaire turcs, poursuivis pour avoir organisé et participé à une marche des fiertés au mois de mai 2019, ont été relaxés.
L’avocat de la défense, Me Öykü Didem Aydin, s’est félicité : "le droit a été respecté". Selon les médias français comme Ouest-France, il a estimé que "tout cela n’aurait jamais dû arriver". De son côté, Amnesty International Turquie a affirmé que dans sa décision, "le tribunal a jugé qu’une personne devait être condamnée à une amende pour avoir insulté les forces de l’ordre et les autres prévenus ont été relaxés en raison de l’absence d’élément criminel".
Les mis en cause sont des étudiants de la prestigieuse Université technique du Moyen-Orient (ODTU) et un universitaire d’Ankara. Ils comparaissaient libres, et encouraient jusqu’à 3 ans d’emprisonnement.
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Pour la première fois depuis 2011, cette année-là de 2019, la direction de l’établissement avait interdit le rassemblement. Certains des participants avaient été interpellés, alors que la police avait fait usage de gaz lacrymogène.
En Turquie, les associations LGBT dénoncent une "campagne de haine" de la part du gouvernement turc, menée depuis des années à leur encontre. Plusieurs événements concernant cette communauté ont été interdits par les autorités locales, invoquant les "sensibilités sociales".
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