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Selon l’agence de presse Human Rights Activists News Agency (HRANA), au moins 18 jeunes sont décédés depuis le début des manifestations en Iran après la mort de Mahsa Amini à la mi-septembre. Le bilan réel pourrait être plus lourd.
Si Human Rights Activists News Agency (HRANA) évoque au moins 18 jeunes, Amnesty Iran, de son côté, note qu’au moins 23 enfants ont été "tués illégalement par les forces de sécurité iraniennes". "Les victimes ont entre 11 et 17 ans", souligne l’organisation.
Pour sa part, la Société iranienne pour la protection des droits des enfants révèle qu’au moins 28 enfants avaient été tués, "la plupart dans la province défavorisée du Sistan-Baloutchistan".
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Hassan Raissi, avocat iranien des droits humains, a par ailleurs affirmé que certains jeunes sont emprisonnés dans des centres pour délinquants toxicomanes adultes, alors qu’il est interdit de détenir des mineurs avec des criminels majeurs. "Environ 300 personnes âgées entre 12-13 ans et 18-19 ans se trouvent en garde à vue", a-t-il précisé, rapporte Le Parisien.
Pour sa part, le ministre iranien de l’Éducation Youssef Nouri a reconnu que des écoliers avaient été arrêtés dans la rue ou dans leur établissement. "Il n’y en a pas beaucoup. Je ne peux pas donner de nombre exact", a-t-il assuré.
Ces jeunes seraient détenus dans des ‘centres médico-psychologiques’ en vue d’une "rééducation" pour qu’ils ne deviennent pas "antisociaux".
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