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Ce lundi 9 janvier, la justice iranienne a fait part de trois nouvelles condamnations à mort liées aux manifestations secouant le pays depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre dernier.
Selon Mizan Online, agence du pouvoir judiciaire, les prévenus sont Saleh Mirhashemi, Majid Kazemi et Saeed Yaghoubi. Ces trois hommes sont accusés d’être impliqués dans le décès de trois agents des forces de l’ordre. Reconnus coupables de ‘moharebeh’ (guerre contre Dieu en persan), ils ont écopé de la condamnation à mort.
Dans ce même procès, comme le relaient Le Figaro et d’autres médias nationaux, deux autres individus ont été condamnés à des peines de prison pour la mort de trois membres des forces de l’ordre dans la province d’Ispahan, le 16 novembre dernier. Parmi eux, un jeune footballeur répondant au nom d’Amir Nasr-Azadani, 26 ans, condamné à 26 ans de prison, mais il devrait rester 16 ans derrière les barreaux.
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Amnesty International indique que l’Iran est le pays qui exécute le plus de condamnés, à part la Chine. Les autorités locales estiment par ailleurs que ces protestations sont des "émeutes" encouragées par des pays étrangers hostiles à l’Iran. Elles soulignent que des centaines de personnes, dont plusieurs membres des forces de sécurité, ont perdu la vie lors de ce séisme social, et des milliers arrêtées.
Désormais, les nouvelles condamnations à mort liées aux contestations sont au nombre de 17. Un chiffre qui pourrait bien gonfler.
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