Dix-huit journalistes ont été mis derrière les barreaux en Iran, depuis le début des manifestations.
Dans un communiqué ce lundi 26 septembre, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a annoncé l’arrestation d’au moins dix-huit journalistes depuis le début des manifestations en Iran. Plusieurs d’entre eux ont été interpellés durant une descente nocturne à leur domicile, sans mandat d’arrêt ou explication des accusations.
De nombreux activistes ont également été interpellés, dont le militant du droit d’expression Hossein Ronaghi. Selon la chaîne Iran International, l’activiste a été arrêté avec ses deux avocats, samedi. "Dans un contexte de grande violence, les autorités iraniennes envoient un message clair : aucun compte-rendu des contestations ne doit être diffusé", avait dénoncé Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué vendredi
RSF a appelé les autorités iraniennes à relâcher dans les plus brefs délais ces journalistes. Parmi les détenus figure Nilufar Hamedi. Elle s’était rendue dans l’hôpital où Mahsa Amini se trouvait dans le coma. La photojournaliste Yalda Moaiery fait également partie des prisonniers.
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