Les manifestations en Inde ont de nouveau fait perdre la vie à cinq personnes. Le bilan total est porté à 14 morts depuis le début du mouvement.
Des responsables locaux ont annoncé un nouveau bilan ce vendredi 20 décembre. Selon eux, le nombre de nombre de décès a atteint 14 morts depuis le début du mouvement de contestation contre une loi sur les réfugiés dans le Nord-Est de l’Inde.
Les décès ont eu lieu dans l’État d’Uttar Pradesh, le plus peuplé d’Inde, avec 200 millions d’habitants. Il est dirigé par le parti du Premier ministre, Narendra Modi. Un responsable médical du district de Meerut, citée par Le Figaro, a fait état de quatre morts dans ses hôpitaux. De son côté, la police de Firozabad a déclaré qu’un manifestant avait péri.
Le Dr Rajkumar, responsable médical du district de Meerut, a indiqué à la presse française que les quatre victimes ont été blessées par balles. Selon lui, sept autres manifestants ont été emmenés dans les hôpitaux de Meerut pour des blessures légères causées par des jets de pierres.
Un porte-parole de la police de Firozabad (sud du pays) a fait savoir qu’une personne est décédée et qu’une autre a été blessée dans les manifestations. La cause du décès n’a pas été évoquée.
Votée il y a une semaine, cette loi incriminée facilite l’attribution de la citoyenneté indienne aux réfugiés d’Afghanistan, du Bangladesh et du Pakistan, s’ils ne sont pas musulmans.
Les opposants jugent cette loi de discriminatoire et contraire à la Constitution indienne. Après cinq ans de gouvernement Modi, les Indiens de confession musulmane ont peur puisqu’ils sont minoritaires. En effet, ils ne représentent que 14 % du 1,3 milliard d’habitants.
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