La violence a franchi un nouveau cap à Hong Kong, dimanche 17 novembre. Après qu’un policier a été blessé par une flèche tirée par un manifestant, les forces de l’ordre menacent de répondre avec des "balles réelles" aux "armes létales" des protestataires.
Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran à Hong Kong. L’université polytechnique de la région, qui est désormais le bastion de contestation du camp pro-démocratie, a été le théâtre d’affrontements pendant la nuit du dimanche 17 novembre. D’après Franceinfo, la police a essayé d’intervenir à PolyU, mais aurait été repoussée.
Des manifestants auraient mis le feu à l’entrée du campus hongkongais où ils sont retranchés afin d’empêcher l’intervention policière. Un véhicule blindé de la police aurait été incendié par des cocktails Molotov. Pour les forces de l’ordre, le campus est désormais considéré comme une "zone d’émeute".
Un membre de la police aurait par ailleurs été blessé par une flèche lors de violents heurts entre les forces de l’ordre et des manifestants. Sur Facebook, le porte-parole de la police, Louis Lau, a demandé aux émeutiers de ne pas se servir "de cocktails Molotov, de flèches, de voitures ou d’armes létales pour attaquer les policiers". Il a ajouté que si des "actions aussi dangereuses" continuaient, ils utiliseront des "balles réelles, pour riposter".
Depuis le mois de juin, Hong Kong est secouée par la pire crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997. Comme l’indique RTL, Les habitants contestent la mainmise grandissante de Pékin et le recul des libertés. Ils demandent plus de démocratie, une enquête sur les violences policières et le suffrage universel.
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