Yoan Valat/AP/SIPA
Dans un message vidéo transmis à Genève, lors de la 73e Assemblée mondiale de la santé, lundi 18 mai, la Chine veut montrer son leadership dans la crise sanitaire liée au coronavirus.
L’Organisation mondiale de la santé a lancé, ce lundi 18 mai, son assemblée annuelle à Genève pour parler de la pandémie de Covid-19, qui a déjà tué plus de 315 000 personnes à travers le monde. Au cours de cette réunion, qui s’est tenue pour la première fois en ligne, l’Union européenne a présenté une résolution demandant une "évaluation impartiale, indépendante et complète" de la réponse internationale à la crise du coronavirus.
La Chine, où le virus Sars-Cov-2 est apparu fin 2019, est accusée par l’administration du président américain Donald Trump d’avoir tardé à donner l’alerte et à prendre des mesures. Mais le président Xi Jinping réfute ces accusations, affirmant que son pays avait "toujours" fait preuve de "transparence" et de "responsabilité" face à l’épidémie. Il a assuré avoir partagé les informations nécessaires avec l’OMS en temps utile.
Xi Jinping a toutefois indiqué dans un message vidéo transmis à Genève que Pékin est favorable à une "évaluation complète" de la réponse mondiale au coronavirus une fois l’épidémie enrayée. Il a par ailleurs promis que la Chine partagerait un éventuel vaccin avec le reste du monde, assurant que ce vaccin deviendra un "bien public mondial". Le pays s’engage en outre à donner deux milliards de dollars pour la lutte contre la pandémie.
