L’Inde fait face à une deuxième vague très virulente de la pandémie de coronavirus avec plus de 20 millions de contaminations.
L’Inde traverse actuellement une situation sanitaire catastrophique, liée à la pandémie de coronavirus. Effectivement, le pays comptabilise plus de 20 millions de nouveaux cas positifs, rapporte France 24.
Pour aider le secteur de la santé asphyxié ainsi que les entreprises opérant dans ce domaine, 6,7 milliards de dollars (environ 5,5 milliards d’euros) ont été débloqués, selon la banque centrale de l’Inde
"L’objectif immédiat est de préserver la vie humaine et de restaurer les moyens de subsistance par tous les moyens possibles", a annoncé Shaktikanta Das, le gouverneur du ’Reserve Bank of India’ (RBI).
Dans les détails, le gouverneur a noté que cette somme est destinée à améliorer l’accès aux soins de santé d’urgence pendant la pandémie. Elle permet aux banques d’accorder plus facilement des prêts aux hôpitaux, aux fabricants d’oxygène et même aux malades.
Selon ses dires, ces prêts seraient disponibles jusqu’au 31 mars de l’année prochaine. "La rapidité dévastatrice avec laquelle le virus affecte les différentes régions du pays doit être compensée par des actions rapides et de grande envergure", a souligné Shaktikanta Das.
Malgré les efforts fournis pour freiner la propagation du coronavirus, l’Inde compte 382 000 nouveaux cas positifs et 3 780 décès, ces dernières 24 heures. Depuis le début de la pandémie, ce grand pays d’Asie a enregistré près de 20,3 millions de contagions avec 222 000 morts. Des chiffres qui sont sous-évalués, selon plusieurs experts.
Pour soutenir l’Inde dans cette situation très critique, de nombreux pays dans le monde ont déjà envoyé différents matériels et équipements sanitaires. De son côté, New Delhi mise également sur sa campagne de vaccination massive avec 160 millions de vaccins administrés à ce jour sur une population de 1,3 milliard d’habitants. Toutefois, le pays fait face à une pénurie de vaccins, liée à des problèmes d’approvisionnement
Cette fracture, qui s’écarte entre les riches et les pauvres, a été dénoncée par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé). Cette entité a aussi appelé les pays du G7, qui discutent mercredi des moyens d’assurer une distribution plus équitable des vaccins, à la solidarité face à la pandémie.
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