Depuis le début des manifestations contre une loi sur les réfugiés dans le Nord-Est de l’Inde, six personnes ont perdu la vie.
Les autorités indiennes ont évoqué un nouveau bilan ce dimanche 15 décembre. Selon elle, six morts ont été enregistrés depuis le début des manifestations dans le Nord-Est du pays.
Pour endiguer la contestation, les autorités ont non seulement décidé de couper internet, mais ont aussi imposé un couvre-feu dans certaines zones. Ce dimanche, plus de 5 000 personnes ont manifesté à Guwahati, la plus grande ville de l’Etat d’Assam, relate Le Figaro.
Cette nouvelle loi permettrait à des réfugiés originaires d’Afghanistan, du Bangladesh et du Pakistan d’obtenir la nationalité indienne. Toutefois, cette loi est conditionnée. Les réfugiés ne doivent pas être des musulmans. Elle concerne uniquement les minorités religieuses comme les sikhs et les hindous.
Les autorités indiennes ont annoncé avoir enregistré quatre morts à l’hôpital. Ces personnes ont tous été touchées par des balles réelles tirées par des policiers. Une autre a péri dans un incendie et une sixième a été battue à mort durant une manifestation.
Le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, a de nouveau lancé ce dimanche un appel au calme. Il a affirmé que les cultures locales des Etats du Nord-Est n’étaient pas menacées.
"La culture, la langue, l’identité sociale et les droits politiques de nos frères et sœurs du Nord-Est demeureront", a-t-il déclaré, confirmant une information de la chaîne de télévision News18.
Le vote de la loi a donné lieu à des flambées de colère dans les deux chambres du Parlement, rapporte Le Figaro.
>>> Lire aussi tous nos articles sur l’Inde