Au moins 44 personnes ont été tuées mercredi 3 juillet à la suite du bombardement aérien contre un centre de détention pour migrants en Libye. L’Organisation des Nations-Unies (ONU) s’est indignée, mais n’a pas condamné.
Après une frappe aérienne contre un centre de détention pour migrants en Libye mercredi 3 juillet, au moins 44 personnes ont été tuées et plus de 130 autres grièvement blessées, relate le quotidien 20 Minutes. Ce drame a provoqué des appels à une enquête indépendante.
"Les États-Unis ne veulent pas de "résolution" qui critiquerait l’offensive du maréchal Haftar", selon les diplomates américains.
Au mois d’avril dernier, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, avait indiqué que la communauté internationale était incapable d’adopter une position commune sur la Libye.
Le bombardement, mené à Tajoura, a été attribué par le gouvernement d’union nationale (GNA). Cependant le porte-parole des forces pro-Haftar, Ahmad al-Mesmari, a démenti toute implication dans l’attaque. Il a accusé le GNA de complot afin de leur faire endosser le carnage.
Dans un communiqué de la Mission de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé a condamné cette tuerie "ignoble et sanglant". De son côté, Antonio Guterres a demandé l’ouverture d’une "enquête indépendante" sur cette attaque. Le patron de l’ONU a lancé un appel à un "cessez-le-feu immédiat en Libye".
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