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Après les violences "inédites" du week-end dernier dans le centre de Beyrouth, le président libanais, Michel Aoun, a décidé de convoquer une réunion de sécurité, lundi 20 janvier.
Des violents affrontements entre policiers et manifestants ont eu lieu à Beyrouth, samedi et dimanche derniers. Selon la Croix-Rouge libanaise et la défense civile, le bilan de ces heurts fait état de plus de 500 blessés aussi bien parmi les forces de l’ordre que les manifestants, rapporte Le Figaro.
Cette mobilisation contre notamment une classe politique jugée "corrompue", inefficace et "incompétente" perdure depuis le mois d’octobre dernier. Une contestation qui survient sur fond de crise économique aiguë.
En début des manifestations, celles-ci étaient plutôt pacifiques, mais ces derniers jours, les heurts sont devenus de plus en plus fréquents. Durant le week-end dernier, la police anti-émeute a dispersé la foule de manifestants à l’entrée d’une avenue menant au Parlement en tirant avec des balles en caoutchouc, en lançant des gaz lacrymogènes et en utilisant des canons à eau contre. De leur côté, les manifestants ont riposté avec des jets de pierre, ils ont lancé des pétards et des feux d’artifice contre un barrage de la police qui bloquait l’entrée de l’avenue.
Le président libanais, Michel Aoun, a alors décidé de convoquer, lundi une réunion de sécurité. Les ministres de la Défense et de l’Intérieur ainsi que des hauts gradés des forces de la police et de l’armée ont été convoqués. D’après l’agence officielle ANI, cette réunion de sécurité sera notamment l’occasion de "discuter des développements sur le plan sécuritaire et des mesures à prendre pour préserver la stabilité et le calme dans le pays".
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