Liban : un navire militaire français déployé en Méditerranée orientale en cas d’évacuation

Par précaution

L’armée israélienne a confirmé, mardi 1er octobre, le lancement d’assauts "limités, localisés et ciblés" contre des positions du Hezbollah dans le sud du Liban.
Face à cette montée de tension, la France a déployé un navire militaire dans la zone en Méditerranée orientale. Ce bâtiment de la Marine française a appareillé pour se prépositionner par "précaution", en cas de besoin d’évacuation de ressortissants français, a précisé l’état-major des Armées lundi 30 septembre.

Renforcer les moyens

L’état-major a indiqué que le porte-hélicoptère amphibie (PHA) français mettra "5 à 6 jours" pour rejoindre cette zone depuis le port de Toulon. Selon cette même source, elle est équipée d’hélicoptères et d’un "groupement tactique embarqué" mobilisable en cas d’évacuation de ressortissants français. "Nous renforçons nos moyens pour faire face à une détérioration de la situation", a affirmé un haut gradé à la presse française. Il a tenu à préciser qu’à ce stade, "il n’est pas question d’évacuation de ressortissants".

Quelque 23 000 personnes

Ce responsable n’a pas évoqué le nom du navire. La chaîne France Info a indiqué que Paris dispose de trois porte-hélicoptères amphibie, le Mistral, le Dixmude et le Tonnerre. Ces navires de 199 mètres de long est équipé d’un hôpital, de chalands et ils peuvent accueillir plusieurs centaines de personnes dans leur hangar.
Quelque 23 000 ressortissants français ou franco-libanais sont établis au Liban. Lors de son déplacement à Beyrouth, le ministre des Affaires étrangères a rappelé qu’une cellule de réponse téléphonique active sept jour sur sept a été mise en place par l’ambassade de France.

Royaume-Uni, Allemagne et Etats-Unis

D’autres pays ont également préparé une possible évacuation de leurs ressortissants face à la détérioration de la situation au Liban. Entre autres, on peut citer le Royaume-Uni qui a annoncé lundi le déploiement de 700 militaires à Chypre.
L’Allemagne a de son côté envoyé un avion A321 militaire à Beyrouth pour évacuer du personnel "non essentiel" de son ambassade ainsi que certains ressortissants considérés comme vulnérables.
Quant à Washington, il a renforcé sa présence militaire dans la région, déployant notamment le porte-avions Harry-Truman.

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