À la suite des frappes israéliennes visant Beyrouth, les autorités libanaises ont annoncé dimanche la suspension des cours dans la capitale et ses environs. Cette mesure est jugée nécessaire pour assurer la sécurité des élèves et des étudiants dans une situation de plus en plus tendue.
Dimanche 24 novembre, le ministre libanais de l’Éducation a annoncé que les cours sont suspendus à Beyrouth et ses environs. Cette décision fait suite aux frappes meurtrières israéliennes sur la capitale libanaise. L’enseignement en présentiel s’arrête donc temporairement dans les écoles, universités et autres établissements privés des régions touchées. Des cours en ligne sont proposés jusqu’à la fin du mois de décembre pour assurer la continuité pédagogique malgré la situation.
Au Liban, les frappes israéliennes se poursuivent après une journée meurtrière dans la banlieue sud de Beyrouth. En réponse, le Hezbollah a intensifié ses attaques contre des installations militaires israéliennes dans la région de Tel-Aviv (centre) et dans le sud du pays. D’après les médias, le groupe aurai tiré environ 250 projectiles sur l’État hébreu, blessant plusieurs personnes.
Alors que la guerre entre Israël et le Hezbollah dure depuis deux mois, la communauté internationale appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE, insiste sur le respect de la résolution 1701 de l’ONU, qui prévoit un retrait du Hezbollah et des troupes israéliennes de la frontière sud libanaise. L’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU sont les seuls pouvant y être déployés.
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