Après la démission du gouvernement libanais, la France a appelé à la "formation rapide d’un gouvernement qui fasse ses preuves" dans un communiqué publié le soir du lundi 10 août.
Au Liban, les manifestations de colère de la population, qui accuse la classe politique d’être responsable des explosions au port de Beyrouth, a réussi à faire plier l’exécutif. Le Premier ministre, Hassan Diab, a annoncé la démission de son gouvernement lundi. La plupart de ses ministres y étaient favorables face aux protestations d’un peuple éreinté.
Dans la foulée, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a appelé à la "formation rapide d’un gouvernement qui fasse ses preuves auprès de la population". Il a indiqué dans un communiqué publié lundi soir que la France réalise " la gravité de la situation dans laquelle se trouve le Liban". Elle a fait valoir l’importance de "répondre rapidement aux attentes de sa population".
Jean-Yves le Drian juge primordial "que les aspirations exprimées par les Libanais en matière de réformes et de gouvernance soient entendues". La formation rapide d’un gouvernement serait indispensable pour "répondre aux principaux défis du pays". Le ministre des Affaires étrangères a en tout cas assuré que la France se tenait aux côtés du Liban dans ces moments difficiles.
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