Cette frappe s’est produite quelques heures après un bombardement mené par le Hezbollah sur le nord d’Israël.
Ce lundi 5 août, le ministère libanais de la Santé a annoncé que deux personnes ont perdu la vie à la suite d’une attaque israélienne sur le sud du Liban. Il a précisé que les victimes étaient situées dans le village de Mais al-Jabal, proche de la frontière israélienne. Selon l’agence d’information nationale (ANI), l’une des victimes était un secouriste qui travaillait pour l’association Al-Risala, liée au mouvement Amal, un allié du Hezbollah. Ali Abbas, un autre secouriste, a indiqué que son collègue se rendait dans la zone avec une autre personne pour rechercher d’éventuelles victimes lorsqu’une seconde attaque a eu lieu.
Mais al-Jabal, situé à moins de deux kilomètres de la frontière israélienne, est soumis à des bombardements intensifs depuis le début du conflit, il y a près de dix mois, ce qui a entraîné le déplacement de ses résidents. Le ministère avait aussi rapporté la mort de deux autres personnes à Houla, une localité proche, suite à une frappe israélienne.
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Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a intensifié ses opérations en soutien au Hamas, menant des échanges de tirs quotidiens avec Israël. Plus tôt ce lundi, le Hezbollah a annoncé des frappes sur des sites militaires israéliens dans le nord du pays en utilisant des drones explosifs. En réponse, l’armée israélienne a signalé des blessures parmi ses soldats lors d’une attaque aérienne en Haute-Galilée.
Les violences transfrontalières ont causé au moins 549 morts au Liban, dont la majorité sont des combattants du Hezbollah, ainsi que 116 civils. En Israël et sur le plateau du Golan occupé, 22 militaires et 25 civils ont été tués depuis octobre, selon les autorités.
Source : Lefigaro.fr