Un bébé est mort au Liban car il n’aurait pas eu accès aux soins nécessaires, selon sa famille. Ce décès a suscité l’émoi dans le pays. Dimanche 11 juillet, le ministre de la Santé a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Le Liban fait actuellement face à des pénuries de médicaments, de carburant et d’autres produits de première nécessité. Samedi passé, un bébé est décédé dans un village au sud-est de Beyrouth, après trois jours d’inflammation au poumon accompagnée d’une forte fièvre.
D’après l’oncle de l’enfant - une petite fille de 10 mois - celle-ci est morte "faute de soins corrects et de médicaments" à l’hôpital où sa famille l’avait emmenée. Il s’avère que les remèdes nécessaires n’étaient pas disponibles à l’hôpital. Son père était alors obligé de les acheter à la pharmacie, pourtant cette dernière n’était pas ouverte.
En effet, plusieurs pharmacies ont dû fermer leurs portes depuis vendredi 9 juillet pour protester contre les pénuries de médicaments au Liban. Le pays ferait actuellement face à l’une des pires crises économiques au monde depuis 1850, selon la Banque mondiale, citée par les médias.
De son côté, l’hôpital a assuré dans un communiqué que le nourrisson avait "reçu le traitement complet et approprié". Des responsables ont affirmé que la petite est morte après avoir quitté l’établissement. Ses proches l’auraient emmenée sans l’avis d’un médecin.
Cette affaire a déclenché l’ire des Libanais, alors que le pays est en plein effondrement. Dimanche, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour avoir plus d’informations sur les circonstances de ce décès.
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