Illustration Hassan Ammar/AP/SIPA
Selon les chiffres du ministère libanais de la santé, les bombardements israéliens survenus ce lundi 23 septembre ont également fait 1 645 blessés. Parmi les 492 victimes figurent 35 enfants.
Les frappes israéliennes contre le Hezbollah au Liban se sont intensifiées ce lundi 23 septembre, et ont causé la mort de 492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes. Les chiffres ont été revus à la hausse après un premier bilan de 356 décès. Le ministère de la Santé au Liban a également fait état de 1 645 blessés. Ces frappes sont les plus meurtrières depuis la montée des tensions entre Israël et le Hezbollah ces derniers mois, rapporte BFMTV. L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé plus de 1.300 sites du Hezbollah et a averti que les frappes se poursuivraient contre les infrastructures militaires du groupe.
En réaction, le Hezbollah a riposté en lançant des roquettes sur trois cibles situées dans le nord d’Israël ce lundi. La situation continue de se dégrader et l’armée israélienne a prévenu que ces frappes allaient se poursuivre dans les jours à venir. Le porte-parole israélien, Daniel Hagari, a indiqué que des frappes "plus massives et plus précises" étaient prévues contre des cibles terroristes bien implantées au Liban. Les autorités israéliennes a également conseillé aux civils libanais de s’éloigner des positions du Hezbollah dans le sud du pays. Les forces israéliennes ont envoyé des messages par téléphone aux habitants leur recommandant d’évacuer les zones militaires du Hezbollah, d’après l’agence officielle libanaise ANI.
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas, sont devenus quotidiens. Cependant, ces derniers jours ont marqué une intensification des hostilités. Le 17 et le 18 septembre, des explosions d’équipements appartenant au Hezbollah ont causé la mort de 37 personnes et blessé près de 3 000 autres. Vendredi, une frappe israélienne à Beyrouth a tué 45 personnes, selon le ministère libanais de la Santé, ciblant une unité d’élite du Hezbollah et son dirigeant, Ibrahim Akil.
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