Trois secouristes dans un centre de l’Association al-Rissala, affiliée au parti chiite Amal, grand allié du Hezbollah, ainsi qu’une infirmière, figurent parmi les victimes de ces frappes israéliennes dans le sud du Liban.
Plusieurs frappes israéliennes ont touché le sud du Liban ce dimanche 27 octobre 2024. Selon le bilan provisoire émanant du ministère libanais de la Santé, au moins 21 personnes sont décédées et plus de 60 autres ont été blessés. Ces attaques interviennent alors que l’armée israélienne avait demandé l’évacuation de plusieurs villages du secteur en raison d’opérations militaires contre le Hezbollah. Cet avertissement a concerné les habitants de dix villages du sud du pays.
L’une des frappes les plus meurtrières a visé Haret Saïda, un quartier de la ville de Saïda, située à environ 60 kilomètres de la frontière israélienne. Cette attaque a fait neuf morts et 38 blessés, d’après un bilan définitif du ministère de la Santé. D’après Ouest France, le dernier étage d’un immeuble de trois étages a été détruit, et des bâtiments voisins ainsi que des commerces ont été partiellement endommagés. De nombreuses familles ont quitté les lieux à pied, paniquées.
> A lire aussi : Liban – Emmanuel Macron clashe Israël : "On ne défend pas une civilisation en semant la barbarie"
Un raid israélien a frappé la localité d’Aïn Baal. Sept personnes ont été tuées, dont trois secouristes du centre de l’Association al-Rissala, affiliée au parti chiite Amal, ainsi qu’une infirmière et trois civils. Dans une autre attaque, un drone israélien a causé la mort de cinq individus et a blessé un autre à Bourj al-Chemali, près de la ville de Tyr. D’après Ali Dib, chef de la municipalité de Bourj al-Chemali, la frappe a eu lieu à proximité d’une école de l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens.