Hassan Ammar/AP/SIPA
Après les explosions de bipeurs au Liban, ayant causé au moins 9 morts et près de 2 800 blessés, une nouvelle série d’incidents a eu lieu. Des talkies-walkies du Hezbollah ont explosé dans la banlieue de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l’est du pays.
Le mercredi 18 septembre, des talkies-walkies du Hezbollah ont explosé dans la banlieue sud de Beyrouth ainsi que dans le sud et l’est du Liban. Selon le ministère de la Santé, ces déflagrations ont causé la mort d’au moins 20 personnes et blessé plus de 450 autres. Le bilan précédent rapportait 14 morts et 450 blessés. Des talkies-walkies ont explosé simultanément dans la banlieue sud de Beyrouth, pendant les funérailles de quatre membres du Hezbollah décédés la veille lors de l’explosion de bipeurs. Cette information provient d’une source liée au mouvement islamiste libanais ainsi que des équipes de secours, rapportent BFMTV et d’autres médias français.
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Les explosions ont causé une grande panique, rapporte un photographe de l’Agence France Presse présent lors des obsèques des quatre victimes, dont le fils d’un député du Hezbollah. D’autres détonations ont eu lieu à Saïda (sud) et à Baalbek (est), blessant 15 personnes selon une source hospitalière. D’après la défense civile libanaise, les sauveteurs "s’efforcent d’éteindre des incendies qui se sont déclarés dans des maisons, des voitures et des magasins dans la Békaa, le sud du Liban, le Mont-Liban et la banlieue sud" de Beyrouth, où les appareils ont explosé.
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