L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a indiqué que jeudi soir, l’aviation israélienne a bombardé plusieurs zones en Syrie.
D’après Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, dans des propos rapportés par les médias dont Le Matin, les forces israéliennes ont bombardé "des positions dans la banlieue sud et sud-ouest de Damas", dont la zone de Kesswa où se trouvent des entrepôts d’armes du Hezbollah libanais et des forces iraniennes. Les frappes visaient aussi des zones dans le sud de la Syrie, à la frontière de la province de Qouneitra à proximité d’Israël.
Hezbollah et l’Iran sont de vieux ennemis d’Israël, qui donnent un coup de main au régime de Bachar el-Assad dans cette crise en Syrie. La zone de Kesswa avait déjà été la cible d’offensives israéliennes, ayant provoqué des incendies, tuant des combattants des Gardiens de la Révolution iraniens et de milices chiites pro-iraniennes, d’après l’OSDH.
Comme le rapporte RFI, de source militaire syrienne, plusieurs missiles tirés par les appareils israéliens ont été abattus, et les raids n’ont pas réussi à atteindre leur objectif.
C’est la première attaque aérienne d’Israël depuis le 16 septembre, lorsqu’un appareil de transport militaire russe avait été abattu par la défense anti-aérienne syrienne. Pour Moscou, c’est Israël le responsable de cet incident ayant fait quinze morts parmi les russes.
Il y a quelques semaines, la Russie a indiqué avoir donné à la Syrie des batteries de missiles anti-aériens S-300. Un informateur militaire à Beyrouth a révélé que ce système de DCA sophistiqué n’a pas été utilisé lors des raids de jeudi.
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