La Chine est accusée pour la troisième fois de ne pas gérer correctement les débris spatiaux de ses fusées.
La fusée Long March 5B de 23 tonnes a décollé de la Chine dimanche 24 juillet. L’appareil qui transportait à son bord le module de laboratoire Wentian s’est amarré avec succès à l’avant-poste orbital de la Chine. Une fois son travail achevé, la fusée est entrée dans une descente incontrôlée vers l’atmosphère terrestre, rapporte l’US Space Command, un commandement interarmées chargé des opérations spatiales cité par RTL. Les débris spatiaux représentent un risque minime pour les humains, mais avec son augmentation croissante les grands débris pourraient causer des dommages si elles s’écrasent dans des zones peuplées.
D’après le porte-parole de l’US Space Command, il n’est pas encore possible d’identifier le point exact d’arrivée de la fusée que quelques heures après sa rentrée dans l’atmosphère terrestre. "C’est un objet métallique de 20 tonnes. Bien qu’il se brise en entrant dans l’atmosphère, de nombreux morceaux, dont certains assez gros, atteindront la surface" de la Terre, a confié Michael Byers, professeur à l’université de Colombie-Britannique et auteur d’une étude sur le risque de victimes des débris spatiaux sur CNN.
Avant cet incident, la Chine a été déjà accusée deux fois de mauvaise gestion des débris spatiaux de ses fusées. En 2020 et en 2021, des restes de fusée ont fait des rentrées incontrôlées dans l’atmosphère terrestre. En 2020, le passage d’un morceau de 20 tonnes directement au-dessus de Los Angeles et de Central Park à New-York a même été constaté, mais l’objet s’est ensuite logé dans l’océan Atlantique.
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