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Le président de la République, en déplacement au Caire, s’est exprimé dimanche sur l’incarcération de l’ancien PDG de Renault au Japon.
Emmanuel Macron estime que la détention préventive de l’ex-PDG de l’alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors est "très longue" et que les conditions sont "dures". Pour lui, le sort de Carlos Ghosn devrait pourtant respecter "le minimum de décence" auquel on devrait s’attendre. Le chef de l’Etat a affirmé dimanche qu’il l’avait dit maintes fois au Premier ministre Abe, souligne Le Figaro.
Yoshihide Suga, le porte-parole du gouvernement japonais a répondu lundi aux inquiétudes du président français. Défendant le système nippon, il a indiqué, lors d’un point presse régulier, que des unités indépendantes mènent des enquêtes suivant des procédures basées sur des décisions judiciaires.
Carlos Ghosn est en détention au Japon depuis le 19 novembre, en raison de soupçons de malversations financières. Récemment, Renault a nommé Jean-Dominique Senard à la présidence et Thierry Bolloré à la direction générale.