Antonio Guterres lance un appel aux pays ayant suspendu leur financement pour garantir au moins la poursuite des activités de l’Unrwa. Deux millions de personnes dépendent de cette aide.
Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a lancé un appel pressant dimanche aux pays ayant suspendu leur financement envers l’Unrwa à garantir la continuité des opérations de cette agence. L’Unrwa, acteur central de l’aide humanitaire à Gaza, avait annoncé la séparation de certains employés accusés d’implication dans une attaque perpétrée par le Hamas en Israël le 7 octobre, sur la base d’informations fournies par les autorités israéliennes.
Suite à cette annonce, les États-Unis ont immédiatement suspendu toute aide supplémentaire à l’Unrwa, suivi par d’autres pays tels que l’Italie, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, la Finlande et l’Allemagne. Antonio Guterres, tout en comprenant leur inquiétude, a insisté sur l’importance de maintenir les opérations de l’Unrwa. Il a souligné le fait que deux millions de civils à Gaza dépendent de son aide.
Le secrétaire général a reconnu la gravité des accusations portées contre 12 employés de l’Unrwa. Ces derniers ont fait l’objet d’une enquête interne de l’ONU. Neuf de ces employés ont été licenciés, un est confirmé décédé. Les identités de deux autres sont en cours de clarification. Antonio Guterres a indiqué que tout employé de l’ONU impliqué dans des actes terroristes devra rendre des comptes, y compris par des poursuites criminelles. Il met en garde contre les conséquences que pourraient subir les travailleurs humanitaires dévoués.
Source : Lefigaro.fr