Le président sud-coréen déchu, Yoon Suk Yeol, ne sera pas présent lors de la première audience de son procès en destitution, prévue pour mardi. Des préoccupations liées à la sécurité l’empêchent d’assister à cette étape.
Le procès de Yoon Suk Yeol, prévu le 14 janvier, se déroulera sans sa présence. Selon son avocat, Me Yoon Kab-keun, des inquiétudes concernant des "problèmes de sécurité" ont conduit à cette décision. L’ex-président sud-coréen prévoit de se présenter à une audience ultérieure, une fois les problèmes de sécurité résolus. Yoon Suk Yeol, destitué en décembre par le Parlement pour avoir tenté d’instaurer la loi martiale, doit faire face à la Cour constitutionnelle, qui examinera sa destitution jusqu’à la mi-juin.
Depuis l’échec de la tentative de loi martiale début décembre, la situation politique en Corée du Sud est de plus en plus tendue. Yoon Suk Yeol, ancien procureur général, fait face à plusieurs enquêtes, dont une pour rébellion, un crime passible de la peine de mort. Actuellement retranché à son domicile, il est protégé par la sécurité présidentielle. Le pays, plongé dans le chaos, est dirigé par un président intérimaire, Choi Sang-mok, après la destitution de son prédécesseur Han Duck-soo.
Des manifestations qui opposent les partisans et détracteurs de Yoon Suk Yeol se multiplient à Séoul. Tandis que ses partisans réclament l’annulation de sa destitution, ses opposants demandent son arrestation immédiate. Le 3 janvier, une tentative d’arrestation par les enquêteurs a échoué. Le mandat d’arrêt a été prolongé par les autorités judiciaires, et le CIO a annoncé qu’une nouvelle tentative serait lancée. Cette fois, la police apportera son soutien et a précisé qu’elle interviendra pour appréhender toute personne qui tentera de faire obstruction.
Le chef de la sécurité présidentielle, Park Chong-jun, a démissionné après l’échec de l’arrestation. Son successeur, Kim Seong-hun, est sous enquête, exposé à une arrestation pour ne pas avoir répondu à une convocation de la police. Pour éviter un nouvel échec, l’agence nationale d’enquête a prévu de mobiliser 1.000 enquêteurs.
Source : Lefigaro.fr
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