Plusieurs manifestants ont envahi la résidence officielle du président sri-lankais samedi 9 juillet, obligeant le chef de l’Etat à fuir. Gotabaya Rajapaksa a annoncé qu’il allait démissionner le 13 juillet.
La crise catastrophique frappant le Sri-Lanka provoque des mouvements de protestation dans le pays, appelant à la démission du président Gotabaya Rajapakse. Samedi 9 juillet, le chef de l’État a été contraint de fuir alors que des dizaines de milliers de manifestants anti-gouvernementaux ont envahi sa résidence.
Dans la foulée, M. Rajapakse a annoncé qu’il quitterait ses fonctions la semaine prochaine. "Pour assurer une transition pacifique, le président a dit qu’il allait démissionner le 13 juillet", a confirmé le président du parlement, Mahinda Abeywardana, à la télévision.
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Alors que deux proches du Président - le ministre des médias et le chef du service de presse - ont déjà démissionné, le Premier ministre a essayé d’ouvrir la voie à un gouvernement d’union nationale. Il a convoqué une réunion de crise avec les partis d’opposition.
Le chef du gouvernement a proposé sa démission, mais cela n’aurait apparemment pas suffi à calmer la colère des manifestants. Ces derniers ont assiégé sa résidence en son absence dans la soirée, rapporte France 24. Ils y auraient mis le feu.
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