Iranian State Tv/ZUMA Press Wire/SIPA
Lundi 12 février 2024, l’Iran a fêté le 46e anniversaire de la République islamique. À cette occasion, Massoud Pezeshkian a vivement critiqué son homologue américain.
Lors de la fête nationale iranienne, le dirigeant s’est montré virulent vis-à-vis des États-Unis. Il a sorti un discours très offensif.
Massoud Pezeshkian a pointé du doigt Donald Trump, l’accusant de vouloir "mettre l’Iran à genoux". Peu de temps avant cette prise de parole enflammée, Washington a sorti de nouvelles sanctions visant notamment le secteur pétrolier iranien.
Le président Trump a signé un texte prévoyant des mesures désavantageuses contre l’Iran, ces mesures sont perçues comme une tentative de déstabilisation par les autorités iraniennes. Lors de son discours, Massoud Pezeshkian a certifié que son pays ne "s’inclinera jamais" face aux pressions extérieures et qu’il souhaite éviter toute escalade militaire. Pour autant, il "ne cherche pas la guerre". Le chef suprême de l’Iran a également insisté sur la nécessité d’une unité nationale pour surmonter les difficultés économiques et politiques. "Si nous nous tenons main dans la main, nous serons capables de résoudre tous les problèmes du pays", exhorté le président iranien.
Les célébrations du 46ᵉ anniversaire ont donné lieu à d’importants rassemblements à travers le pays. À Téhéran, des milliers de personnes se sont rués vers la tour Azadi, symbole de la révolution de 1979. Des slogans hostiles aux États-Unis et à Israël ont été scandés dans plusieurs villes, tandis que des équipements militaires, dont des répliques de missiles iraniens, étaient exposés. Ces images ont été retransmises à la télévision iranienne.
Le retour de Donald Trump au pouvoir en 2025 ravive les tensions entre Washington et Téhéran. Sa politique de "pression maximale" vise à contraindre l’Iran à renégocier ses engagements internationaux. En réponse, les dirigeants iraniens appellent à une mobilisation générale pour défendre la souveraineté du pays. Le climat diplomatique reste donc extrêmement fragile, alors que l’Iran continue de subir les effets des sanctions économiques américaines.